Chacune des rubriques ci-dessous fournit la réponse aux questions fréquemment posées sur la traite des personnes, la traite sexuelle et l’exploitation sexuelle.

Cette FAQ vise à informer et à sensibiliser le public sur la traite des personnes. Elle vous permet d’en savoir plus et d’obtenir de l’aide si vous-même ou l’une de vos connaissances êtes victime de la traite des personnes ou risquez de le devenir

Qu’est-ce que la traite des personnes ?

La traite des personnes constitue une infraction criminelle grave assortie de lourdes sanctions. Selon le Code criminel du Canada, elle peut inclure tous les gestes qui consistent à recruter, à héberger une personne ou à en contrôler les déplacements en utilisant la force, la contrainte physique ou psychologique, ou la tromperie pour obliger quelqu’un à travailler ou à fournir des services sexuels.

Y a-t-il une différence entre l’exploitation sexuelle et la traite sexuelle ou la traite des personnes ?

L’exploitation sexuelle désigne le fait d’obliger ou de contraindre quelqu’un à avoir des rapports sexuels ou de faire des gestes sexuels contre des avantages matériels (argent, nourriture, drogues/alcool, transport, etc.), ou de le tromper dans ce but. La traite sexuelle est la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle. La traite sexuelle est le motif le plus fréquent de traite des personnes en Ontario.

Y a-t-il une différence entre la traite des personnes et le passage de clandestins ?

On confond parfois la traite des personnes avec le passage de clandestins, mais en réalité, la traite des personnes n’implique pas forcément de faire passer la frontière à quelqu’un, ni même de forcer une personne à se déplacer. Dans la plupart des cas signalés en Ontario, les victimes viennent du Canada et sont recrutées à l’intérieur du pays.

La traite des personnes est-elle courante en Ontario ?

La traite des personnes se produit partout dans le monde, y compris au Canada. Si ce crime est majoritairement non signalé, les données communiquées à Statistique Canada par les services de police permettent d’établir les faits suivants :

  • Environ les deux tiers des cas de traite des personnes signalés à la police au Canada se produisent en Ontario. En 2018, 228 cas ont été signalés à la police à l’échelle nationale; 149 provenaient de l’Ontario.
  • La plupart des cas signalés à la police en Ontario sont associés à des actes d’exploitation sexuelle.
  • Environ 95 p. 100 des victimes sont des femmes ou des filles, et plus de 80 p. 100 des trafiquants accusés sont des hommes.
  • Parmi les cas signalés à la police, plus de 70 p. 100 des victimes ont moins de 25 ans et 26 p. 100 ont moins de 18 ans
Certains facteurs augmentent-ils le risque d’être pris pour cible ?

Les trafiquants repèrent les vulnérabilités d’une personne, puis cherchent à les exploiter pour gagner sa confiance et créer un lien avec elle. Comme chaque personne a ses propres vulnérabilités, tout le monde peut être victime d’une situation de traite. Cependant, certains facteurs de risque peuvent accroître la vulnérabilité d’une personne :

  • La plupart des personnes qui subissent une forme d’exploitation sexuelle sont des femmes et des filles, mais les garçons, les hommes et les personnes 2SLGBTQ+ sont également visés.
  • En moyenne, les victimes offrant des services sexuels sont recrutées dès l’âge de 13 ans.
  • Les sans-abri et les jeunes marginalisés sont souvent la cible des trafiquants sexuels.
  • Les jeunes qui manquent de confiance en eux ou qui rencontrent des problèmes de harcèlement, de discrimination, de pauvreté, de maltraitance, d’isolement ou d’autres problèmes sociaux ou familiaux sont également des cibles potentielles.
  • En raison des impacts passés et présents de la colonisation et des sources de discrimination systémique, les femmes et les filles autochtones sont plus susceptibles d’être prises pour cibles.
  • La toxicomanie, les problèmes de santé mentale et les déficiences intellectuelles sont également des facteurs de risque.
Pourquoi les femmes autochtones sont-elles si vulnérables à la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle ?

La majorité des cas de traite des personnes signalés à la police au Canada se produisent en Ontario, et les femmes et les filles autochtones sont particulièrement susceptibles d’en être victimes. La traite des personnes autochtones prend racine dans la colonisation, qui a eu des conséquences dévastatrices sur la santé et la stabilité de leurs communautés.

Les impacts persistants de la violence coloniale dans les pensionnats et les formes de discrimination systémique contre les communautés autochtones sont encore visibles de nos jours. Les femmes autochtones et les jeunes sont souvent la cible des trafiquants sexuels.

La colonisation a fait naître de nombreux facteurs qui, pris ensemble, ont créé un environnement propice à la traite des personnes autochtones. Pendant des siècles, la vie des peuples autochtones a été bouleversée (et elle continue de l’être) par la condamnation, l’appropriation ou la délégalisation de leur mode de gouvernance, leurs cultures, leurs terres et leurs moyens économiques. Le déchirement de la vie familiale apparaît au grand jour à mesure que les communautés s’enlisent dans la pauvreté et sont aux prises avec le traumatisme intergénérationnel né des enfants et des jeunes séparés de leur famille par les pensionnats indiens, la rafle des années 1960 et les sociétés d’aide à l’enfance.

Les enfants et les jeunes ainsi enlevés à leur communauté ont été, et continuent d’être, victimes de maltraitance physique, mentale, émotionnelle et spirituelle, ce qui les rend vulnérables à la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle. En effet, les trafiquants prennent pour cible les sans-abri ou les personnes qui n’ont pas de logement sûr, ainsi que les personnes en situation de pauvreté, ou ayant une déficience intellectuelle ou physique. Ils cherchent des victimes qui manquent de confiance en elles, se sentent abandonnées et désespérées, et qui n’ont ni ressources ni emploi, mais des jeunes qui n’ont aucun de ces problèmes peuvent aussi devenir la proie de ces trafiquants. Les cibles potentielles de la traite des personnes autochtones à des fins d’exploitation sexuelle, notamment les femmes et les filles, peuvent être repérées en ligne, dans des lieux publics ou au sein de leur famille.

Les personnes qui consomment des drogues ou qui présentent d’autres facteurs de risque graves sont-elles les seules à s’exposer à des situations d’exploitation sexuelle ?

Non. Bien que certains groupes aient été désignés comme étant à risque, n’importe qui peut être pris pour cible. Les trafiquants visent souvent de très jeunes personnes et cherchent à gagner leur confiance avant de les exploiter.

Les garçons et les hommes courent-ils un risque en matière de traite des personnes ?

La plupart des personnes qui subissent une forme d’exploitation sexuelle sont des femmes et des filles, mais les garçons, les hommes et les personnes 2SLGBTQ+ sont également visés.

Comment les trafiquants appâtent-ils leurs victimes ?

Voici les processus à l’œuvre dans la traite des personnes :

Leurre: Le trafiquant sexuel peut être un étranger, une personne que la victime a connu par les médias sociaux ou une personne qu’elle connaît personnellement. Le trafiquant peut soudainement être très intéressé par la victime, lui dire des choses gentilles, la sortir et dépenser de l’argent pour elle.

Prédation: Le trafiquant sexuel peut agir comme un petit ami ou un ami généreux, faire en sorte que la victime se sente adorée et mise sur un piédestal et dépenser de l’argent pour lui acheter de la lingerie, des accessoires et des vêtements neufs, par exemple. Il peut aussi essayer d’amener la victime à paraître plus âgée ou plus sexy et à repousser ses limites en l’invitant à adopter des comportements à risque, comme prendre des photos d’elle nue.

Isolement: Le trafiquant sexuel peut essayer d’éloigner la victime de ses amis et de sa famille, et lui donner l’impression qu’il est le seul à se soucier d’elle, ce qui lui permettra d’affirmer son contrôle sur elle.

Manipulation: À un moment donné, le trafiquant sexuel demandera à la victime de faire des choses sexuelles avec elle ou avec d’autres personnes pour lui « rembourser » l’argent qu’il a dépensé pour elle, pour maintenir son nouveau style de vie ou pour gagner de l’argent afin de leur assurer un avenir commun. Le trafiquant sexuel peut également dire à la victime qu’ils doivent de l’argent à quelqu’un et qu’il va leur arriver quelque chose si elle ne fait pas ce qu’il lui demande de faire.

Menaces: Le trafiquant sexuel peut essayer de contraindre la victime à avoir des rapports sexuels en la menaçant de révéler à d’autres ce qu’elle a fait, dans le but de l’humilier. Il peut également menacer de lui faire du mal à elle ou à une personne qui lui est chère.

Exploitation: Le trafiquant sexuel a pour principal objectif de contrôler et d’exploiter la victime en la forçant à avoir des relations sexuelles avec d’autres personnes pour de l’argent. C’est différent du travail du sexe, où la personne est âgée de plus de 18 ans et a la capacité juridique de donner son consentement.

Si la personne n’est pas enfermée à clef ou enchaînée, pourquoi ne s’échappe-t-elle pas, tout simplement ?

Certaines victimes sont contrôlées et surveillées en permanence et n’ont pas la possibilité de demander de l’aide. D’autres peuvent ne pas comprendre ou admettre qu’elles sont victimes d’un crime. Dans certains cas, les victimes ont tellement peur de leur trafiquant ou de la police qu’elles n’osent pas partir. Il arrive également qu’elles soient manipulées et qu’elles croient que le trafiquant est la seule personne qui se soucie d’elles et qu’elles ont donc tout intérêt à rester avec lui.

Qui sont les trafiquants ?

Le trafiquant sexuel peut être un étranger, une personne que la victime a connu par les médias sociaux ou une personne qu’elle connaît personnellement. Le trafiquant peut soudainement être très intéressé par la victime, lui dire des choses gentilles, la sortir et dépenser de l’argent pour elle.

Dans la plupart des cas, la personne connaît le trafiquant à l’œuvre. Il peut s’agir d’un membre de sa famille, de sa communauté ou d’une relation amoureuse.

Peut-on consentir à faire l’objet d’une exploitation sexuelle ?

Non, personne n’y consent. Même si la victime a dit oui à un moment donné, cela ne veut pas dire qu’elle accepte d’être un objet d’exploitation sexuelle.

Les trafiquants gagnent sa confiance et prétendent qu’ils tiennent à elle afin de la manipuler.

Une personne âgée de moins de 18 ans ne peut pas consentir, d’un point de vue juridique, à avoir des relations sexuelles en échange d’argent, de drogues, d’alcool, de logement, de transport, de nourriture ou de tout autre objet ou nécessité. La personne qui manipule et exploite une personne de moins de 18 ans commet un crime.

Tous les travailleurs et travailleuses du sexe sont-ils victimes de la traite des personnes ?

Si une personne adulte consent librement à avoir des relations sexuelles rémunérées et qu’elle n’est pas exploitée ni contrôlée par quelqu’un d’autre, on ne peut pas parler de traite des personnes.

En revanche, une personne âgée de moins de 18 ans ne peut pas consentir, d’un point de vue juridique, à avoir des relations sexuelles en échange d’argent, de drogues, d’alcool, de logement, de transport, de nourriture ou de tout autre objet ou nécessité. La personne qui manipule et exploite une personne de moins de 18 ans commet un crime.

Comment savoir si un trafiquant tente de vous recruter, ou bien l’une de vos connaissances, à des fins d’exploitation sexuelle ?

Le trafiquant sexuel peut agir comme un petit ami ou un ami généreux, faire en sorte que la victime se sente adorée et mise sur un piédestal et dépenser de l’argent pour lui acheter un téléphone cellulaire, des accessoires pour les cheveux et les ongle, de l’alcool et de la drogue, et des vêtements neufs, par exemple. Il lui donne de l’importance et montre qu’il s’occupe d’elle. Il peut aussi essayer d’amener la victime à paraître plus âgée ou plus sexy et à repousser ses limites en l’invitant à adopter des comportements à risque, comme prendre des photos d’elle nue.

Voici quelques signes montrant qu’un trafiquant est en train d’« amadouer » sa victime :

  • La personne s’éloigne de sa famille et de ses amis.
  • Elle reste secrète sur ses activités.
  • Elle a un nouveau petit ami, une nouvelle petite amie ou encore un ami ou une amie qu’elle ne veut pas présenter à ses amis ou à sa famille.
  • Elle passe soudainement du temps avec une ou plusieurs personnes plus âgées.
  • Elle sort plus souvent le soir et rentre plus tard.
  • Elle manque l’école ou ses résultats scolaires sont en baisse.
  • Elle porte des vêtements plus sexualisés.
  • Elle porte de nouveaux vêtements, des bijoux, etc. qu’elle n’a pas les moyens de s’acheter.
  • Elle acquiert soudain un nouveau ou un deuxième téléphone portable dont elle garde le numéro secret.
Comment déterminer si vous entretenez une relation amoureuse saine ou malsaine ?

Signes d’une relation amoureuse saine :

  • Confiance
  • Respect
  • Soutien mutuel
  • Honnêteté
  • Partage
  • Indépendance
  • Prévenance
  • Négociation saine
  • Intimité
  • Écoute
  • Amusement

Signes d’une relation amoureuse malsaine :

  • Jalousie
  • Attachement excessif
  • Rage
  • Disputes fréquentes
  • Mépris pour les sentiments d’autrui
  • Reproches
  • Menaces
  • Insistance
  • Pitié
  • Culpabilité
  • Rancune
  • Violence physique
  • Exploitation sexuelle
Comment savoir si une personne est potentiellement victime d’exploitation sexuelle/de traite sexuelle ?

Certains signes sont susceptibles d’indiquer qu’un trafiquant est à l’oeuvre :

  • La personne n’est pas autorisée à parler en son nom et ses activités sont contrôlées par quelqu’un d’autre.
  • Elle a moins de 18 ans et elle se livre à la prostitution ou au commerce du sexe.
  • Elle semble craintive, anxieuse, déprimée, soumise, tendue ou nerveuse/paranoïaque. À titre d’exemple, elle cherche à éviter le regard de son interlocuteur ou montre une certaine crainte en présence de policiers.
  • Elle présente des signes de maltraitance, comme des contusions, des brûlures de cigarette ou des fractures.
  • Elle arbore des tatouages ou des symboles de marquage, et notamment des noms.
  • Elle semble sous-alimentée ou mal soignée.
  • Elle est fréquemment déplacée d’un endroit à l’autre et ne connaît pas bien son environnement.
  • Elle a été portée disparue.
  • Elle porte des vêtements plus sexualisés.
  • Elle porte de nouveaux vêtements, des bijoux, etc. qu’elle n’a pas les moyens de s’acheter.
À qui s’adresser pour obtenir de l’aide ?

Beaucoup de victimes et de personnes prises pour cibles par un trafiquant ou contraintes de recruter d’autres proies ne voient pas comment s’en sortir et ont l’impression que leur vie ne leur appartiendra plus jamais. Pourtant, il faut garder espoir. Il est important de savoir qu’il est possible d’obtenir de l’aide.

Si vous vous trouvez vous-même ou si vous connaissez quelqu’un dans cette situation, vous pouvez vous adresser à un adulte de confiance (aînés, enseignants, intervenants auprès des jeunes, fournisseurs de services) pour demander conseil et assistance.

Vous pouvez également communiquer avec les services de soutien ci-dessous :

Ligne d’assistance canadienne contre la traite des personnes

Talk4Healing

  • 1-855-554-HEAL
  • Service confidentiel d’aide aux femmes autochtones ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et proposé en 14 langues dans tout l’Ontario.

Jeunesse, J’écoute

  • 1-800-668-6868
  • Service confidentiel ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, permettant aux jeunes d’obtenir des services de counselling et des renseignements.

En cas de danger immédiat, appelez le 911 ou votre service de police local.

Où trouver des services et des soutiens pour les victimes de la traite des personnes ?

Les survivants et survivantes peuvent avoir accès aux services d’un éventail d’organismes communautaires autochtones et non-autochtones, dont bon nombre travaillent également à prévenir la traite des personnes à risque. Le Bureau provincial de coordination de la lutte contre la traite des personnes relevant du ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires finance divers fournisseurs de services en Ontario.

Vous trouverez également une liste de fournisseurs de services dans le répertoire national des références de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes.

Des organismes autochtones proposent-ils des services et des soutiens ?

Oui, les survivants et survivantes autochtones peuvent obtenir des services de counselling, des programmes culturels, des services de traitement de la toxicomanie et des services de développement du leadership auprès de divers organismes.
Ces services dirigés par des Autochtones sont financés par le Bureau provincial de coordination de la lutte contre la traite des personnes relevant du ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires.

Les organismes et les communautés de l’Ontario peuvent travailler avec des agents de liaison pour la lutte contre la traite des personnes autochtones pour obtenir de l’aide et offrir des services culturellement adaptés aux personnes survivantes qui s’identifient comme membres des Premières Nations, métisses et inuites. Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec l’Ontario Native Women’s Association.

Comment les ressources culturelles autochtones peuvent-elles contribuer à la lutte contre la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle ?

Il est important de créer un espace sécuritaire où chaque personne victime de la traite des personnes peut demander des services et des soutiens sans se sentir jugée. Il peut falloir du temps pour instaurer une relation de confiance avec elle et il convient de faire preuve d’empathie lorsqu’on apporte son aide. Les pratiques et les enseignements issus de la culture autochtone peuvent aussi contribuer à remédier aux répercussions de la colonisation qui font des femmes et des jeunes autochtones des cibles potentielles de la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle.

De nombreuses activités ont pour but de sensibiliser à la situation afin d’y mettre un terme. Les cercles de partage permettent aux femmes et aux jeunes autochtones de se réunir pour évoquer des sujets difficiles. La traite des personnes autochtones est un thème qui peut faire surgir beaucoup d’émotions et de peurs. Ces cercles sont des espaces de soutien bienveillant au sein desquels les protocoles culturels sont respectés.

Les réunions des chefs et des membres des communautés autochtones, les rassemblements communautaires et culturels, les pow-wow et les conférences offrent des occasions de discussion et de partage d’information.

Les communautés se réunissent également pour d’autres activités : présentations, témoignages de personnes survivantes, art civique et expression artistique, perlage, fabrication de tambours et de ballots de remèdes, etc.

Les animateurs peuvent voir ce qu’il est possible de faire au sein de leurs communautés pour créer des espaces sécuritaires en ligne afin de créer des cercles de partage virtuels et faire des cérémonies lorsqu’il n’est pas possible de se rassembler physiquement.

La campagne « Brisons le silence : stop à la traite sexuelle » inclut un Guide de facilitation expliquant comment certaines des activités susmentionnées peuvent renforcer la sensibilisation des femmes et des jeunes autochtones, mais aussi de leurs communautés, sur la traite des personnes à des fins d’exploitation sexuelle.